Franck Alexandre
Délivré de l’occultisme
Mon nom est Franck Alexandre, j’ai grandi dans les Ardennes, dans une famille modeste. Mon père était au chômage et ma mère tirait les cartes. Mon frère se droguait, et moi-même j’étais très violent et pratiquais les arts martiaux. Souvent ma mère me faisait venir auprès d’elle pour me tirer les cartes. Elle était connue comme une devineresse, et elle pratiquait en outre le pendule et la chiromancie. Un jour, une cartomancienne proposa à ma mère d’aller faire un stage de spiritisme, pour qu’elle ajoute cette pratique dans son cabinet, afin de gagner plus d’argent. Elle revint enchantée par le stage et commença à pratiquer le spiritisme (évocation des esprits des morts). Sa clientèle augmenta, et elle gagnait beaucoup d’argent. Mais cet argent partait aussi vite qu’il était entré.
A partir de ce moment-là, des phénomènes bizarres se produisirent dans la maison : les casseroles se balançaient, des meubles se déplaçaient pendant la nuit. J’étais moi-même très intéressé par les sciences occultes. Je dévorais les livres de parapsychologie et m’entraînait à faire se déplacer des feuilles et à tordre des cuillers à distance. Je suis devenu capable d’éteindre la télé et des lampadaires par la parole. Ce qui au départ était pour moi un jeu, devint rapidement un cauchemar. Très souvent pendant les nuits, j’étais frappé par des mains invisibles et je subissais des attouchements.
J’ai commencé à vivre dans la peur et dans l’angoisse constante, malgré le fait que j’étais ceinture noire de karaté. Je vivais un enfer, un dédoublement de personnalité, j’étais seul avec mes problèmes, ne sachant pas où trouver du secours. Je ne voulais pas consulter un psychiatre, car je savais bien que je ne pourrais pas m’en sortir avec des pilules, mon problème était d’ordre spirituel. Ma petite sœur de six ans était aussi impliquée dans cet univers occulte et commençait à faire tourner les tables. Elle se réveillait la nuit et hurlait de frayeur, elle avait des visions de monstres et de cimetières. Notre famille entière était plongée dans un univers maléfique, et nous ne pouvions rien faire pour nous en sortir. J’ai un jour voulu lutter contre ces puissances avec mes poings et mes insultes, et j’ai senti une horrible chose venir en moi et me déchirer l’intérieur.
J’avais la conviction que ce n’était pas avec des morts qu’on communiquait, mais avec des mauvais esprits. Leurs langages étaient pleins de contradiction et de plus en plus grossiers. Un matin de février 1985, après une nuit d’insomnie, une voix à l’intérieur de moi me dit : « Lève-toi, c’est le moment, meurs jeune ! » Je me suis approché de la fenêtre avec une envie irrésistible de me suicider, pour mettre fin une fois pour toute à mes souffrances. Je voyais la rue, six étages plus bas et j’allais sauter. Il y a eu un sursaut dans ma conscience, une pensée s’est imposée à moi : « Es-tu sûr que tes souffrances vont se terminer, ne vas-tu pas en enfer ? » J’ai fermé violemment la fenêtre et je suis tombé à genoux, en transes, criant de tout mon cœur vers Dieu ! Je lui ai dit : « Dieu, je ne sais qui tu es, je ne sais pas si tu es Bouddha, Mahomet ou Jésus-Christ, mais je m’adresse à toi qui as créé le ciel et la terre, si tu existes, sauve moi, je t’en supplie ! »
Mes parents ayant entendu du bruit, sont venus dans ma chambre. Ils m’ont découvert en transes et en larmes. Ils ne savaient que faire. Je voyais mon père désarmé et ma mère impuissante. Je déclarais à ma mère que j’allais trouver un appartement, car notre maison était hantée. J’étais psychiquement épuisé ! Depuis plusieurs mois, je n’arrivais plus à dormir. Je suis sorti, errant dans les rues ce samedi matin. Un groupe de chrétiens me tendit un tract, que je froissais rapidement, puis je les rencontrais de nouveau. Prenant le tract pour leur faire plaisir, je continuais mon chemin. C’est alors que j’eu la conviction que ce Dieu que j’avais appelé le matin même me donnais rendez-vous. Je suis retourné sur mes pas et j’ai dit à celui qui m’avait tendu le tract : « Bonjour Monsieur, je m’appelle Franck Alexandre, ma mère est cartomancienne, spirite, radiesthésiste etc.… On m’appelle le fils de la sorcière. Ma maison est hantée de la cave au grenier. Je suis entouré de ‘présences’, victime d’attouchements, j’entends des voix. La relation entre mon père et ma mère est tendue. Ma petite sœur a des visions la nuit et elle pousse des hurlements ! Je suis ceinture noire de karaté, je me bats dans les fêtes foraines… Avez-vous une solution pour moi ? » Cet homme me répondit : « Oui, tu es sous une malédiction, mais Jésus peut te délivrer ». Il ouvrit sa Bible et me lut un passage le Livre du Deutéronome 18.18 : « Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel ». A la lecture de ce texte, j’ai été convaincu que c’était la vérité. J’ai accepté d’aller à la réunion le soir, et j’ai réalisé qu’il y avait au milieu de ces chrétiens, quelqu’un de plus puissant que ces esprits qui m’habitaient. A la fin de la réunion, les pasteurs ont prié pour moi, m’ont invité à demander pardon pour mes péchés, et à confesser Jésus comme mon sauveur et mon Seigneur. J’ai eu ensuite la vision d’un fleuve qui coulait du cœur de Dieu et qui venait libérer mon être tout entier. J’ai entendu des bruits de chaînes qu’on brise et le bruit de portes qu’on arrache. Une grande paix surnaturelle m’envahit et j’ai entendu la voix de Jésus qui me disait : « Tu es mon serviteur, et je te choisis pour porter mon évangile dans les nations ». Aujourd’hui je suis évangéliste et je prêche l’Evangile dans de nombreux pays, la prédication est suivie par beaucoup de miracles.
Je suis retourné chez moi complètement délivré, rempli de joie et j’ai couru annoncer la bonne nouvelle à ma mère. Elle était en train de faire tourner des verres avec une jeteuse de sorts. Cette femme a voulu me jeter un sort, mais je lui ai commandé de sortir au nom de Jésus, elle s’est enfuie. Ma mère a reçu la visite du pasteur, et elle a compris que ce qu’elle faisait était interdit par Dieu. Elle a tout abandonné, et a accepté Jésus comme sauveur. Toute ma famille s’est convertie à Jésus et mon père a été guéri de son ulcère à l’église évangélique.
Il y a un monde visible, et il y a aussi un monde invisible. Que l’on y croit ou non, nous sommes environnés par le monde des esprits. Dieu existe, les anges aussi, mais également le diable et les mauvais esprits. Ces mauvais esprits nous dominent et nous influencent, par ce que nous sommes séparés de Dieu. Nous sommes séparés de Dieu à cause de notre péché. Si nous nous repentons, et nous nous tournons vers Jésus, nous pouvons être délivrés de l’emprise du diable et des mauvais esprits sur notre vie. En mourant sur la croix Jésus a expié nos fautes, il nous a réconciliés avec Dieu, et nous a délivrés de la puissance du diable et des mauvais esprits. Jésus est ressuscité. Jésus, et personne d’autre, a vaincu le diable. En croyant en lui, et en personne d’autre, on peut recommencer une vie nouvelle, en étant vainqueur sur le péché et les puissances des ténèbres. Le diable et les mauvais esprits nous emmènent en enfer, Jésus nous amène au paradis. C’est à nous de faire le bon choix.